La santé des Ados

Le don d’organes permet de sauver des vies par solidarité grâce à la volonté des donneurs et de leurs familles.

Après la greffe, les greffés peuvent vivre une vie normale malgré les traitements. De nombreuses expériences ont été réalisées pour améliorer l'efficacité des médicaments, la conservation des greffons et des organes artificiels, dans le but de sauver toujours plus de vies.

Actuellement le don d’organe ne cesse d’évoluer : chaque année beaucoup d’expériences ayant échoué auparavant ont réussi.

Si de nombreuses associations luttent pour valoriser ces progrès et convaincre le plus possible de donneurs, beaucoup de personnes meurent faute de greffons, en raison de l'attente qui ne cesse d’augmenter d’année en année.

C’est pourquoi il reste très important de sensibiliser à l'importance du don d'organe !

Jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organes et de tissus.

        Tout sujet en état de mort encéphalique est donneur potentiel.

                                      En 2014, la moyenne d’âge des donneurs était de 57,4 ans.

Cependant...

Aujourd’hui, devenir donneur est possible à tous les âges.

Jusqu’à 18 ans, ce sont les parents ou les tuteurs légaux qui prennent la décision d’autoriser ou non le prélèvement. Néanmoins, les mineurs de 13 à 18 ans peuvent s’inscrire sur le registre national des refus.

Point de vue d'un donneur :

« Cela fait neuf ans que je travaille avec les centres de dialyse… Lorsque mon petit frère, de six ans mon cadet s’est trouvé en dialyse, j’ai vite envisagé de lui donner un rein, si c’était possible. Cela fait maintenant sept mois. Tout va bien pour lui et pour moi. Mon bilan sanguin est normal et je n’ai pas de fatigue particulière. J’ai repris mon travail au bout de deux mois. »

Daniella

Point de vue d'un receveur :

« Il y a six mois, j’ai été transplantée rénale. J’ai repris mon travail de violoniste au bout de cinq semaines. Mes deux greffes sont de véritables réussites et depuis, il n’y a pas un seul jour qui passe sans que je pense à ces deux personnes qui m’ont donné une part d’eux-mêmes. Ils n’ont pas de visage ni d’identité pour moi mais je suis très fière qu’ils vivent à travers moi. Mon souhait est de témoigner : montrer qu’il est important de donner, de sauver des vies. Je pense que mon parcours peut aider des personnes en attente de greffe. »

Ludivine

Pour encore plus de témoignages :

Ces témoignages montre l'importance, quel que soit l'âge, du don d’organe.

Après la greffe, les greffés sont en forme, heureux de pouvoir continuer leur vie dans de bonnes conditions, et touchés par la solidarité des donneurs et de leurs familles.

Les greffes ne réussissent que s’il y a compatibilité entre le donneur et le receveur.

Lorsqu’on attribue un greffon à un malade, on veille systématiquement à ce que les groupes sanguins et le système HLA du donneur et du receveur soient compatibles.

Le Système HLA est un ensemble d’éléments communs aux leucocytes et aux plaquettes du sang d’un individu. Il est spécifique pour chaque individu et intervient dans ses défenses naturelles.

Il existe une immense variété de combinaisons formant le système HLA, système dont dépend la compatibilité des tissus lors d’une greffe.

Le don d’organes est une vraie course contre la montre, qui se déroule en plusieurs étapes.

Il y a d’abord : le prélèvement, puis le transport et enfin la greffe.

Si l'on est en accord avec le don d’organe, on peut se procurer la carte de donneur d’organes et de tissus.

Cette carte, gratuite, contient le nom, le prénom, la date de naissance, l’adresse et la signature.

Elle est très importante et doit être gardée sur soi afin que les secours soient informés de la décision de la personne, en cas de nécessité.

Les lois :

Beaucoup de lois réglementent le don d’organe et les greffes en général, elles sont issues de la loi bioéthique.

Tous les Français sont donneurs présumés sauf s’ils ont signalé leur refus à leurs proches ou s’ils se sont inscrits sur le registre national des refus. Le don et le prélèvement sont gratuits, l’anonymat entre donneur et receveur est exigé.

Une fois que la décision de greffe est prise, le malade est inscrit sur la liste nationale d’attente.

L’attente peut durer des mois, parfois même des années à cause de la pénurie de greffons.

Quand ce dernier est disponible, il est attribué aux malades prioritaires comme les enfants, les personnes dont la vie est menacée à court terme ou encore les personnes ayant de très faibles probabilités d’obtenir un greffon en raison de caractéristiques morphologiques ou immunologiques particulières.

Même si le domaine se perfectionne d’année en année, il arrive que des patients décèdent en liste d’attente, faute de greffe à temps.

On rencontre des patients de tous âges, du bébé à des personnes de plus de 70 ans.

Les malades qui peuvent être amenés à recevoir un jour une greffe d’organes sont des personnes atteintes de malformation cardiaque, de mucoviscidose, d’insuffisance rénale terminale, de certains cancers etc…

Le nombre de personnes greffées augmente d’année en année, mais il y a de plus en plus d’attente d’opérations.

La majorité des greffes et transplantations sont faites à partir de donneurs décédés. En moyenne seulement 5% d’entre elles sont réalisées grâce à des donneurs vivants, faute de greffon.

La première transplantation réussie a été réalisée en 1954, c’était une greffe de rein.

Depuis ce succès, les greffes n’ont pas cessé de se multiplier au fil du temps :

    - le coeur et le foie en 1967,

- le pancréas en 1976

- les mains en 1998.

Le dernier exploit réalisé était une greffe simultanée de six organes en 2012.

Deux des projets à venir sont greffer un visage entier et un coeur artificiel.

Pour plus d'informations :  

Malgré tous les bénéfices de la greffe et un pourcentge de réussite très élevé, elle présente tout de même des risques.

Le rejet :

Après une greffe, il arrive dans certains cas que des réactions se produisent. Elles peuvent aller jusqu’à la destruction du greffon, c’est le rejet de la greffe.

Afin d’éviter au maximum les rejets, il existe des médicaments : les immunosuppresseurs. Ces médicaments sont capables d’empêcher ou d’atténuer les réactions immunitaires du corps et les greffés doivent les prendre à vie. Ils sont de plus en plus efficaces, ce qui raréfie le phénomène de rejet.

L’infection :

En luttant contre le rejet, on diminue les capacités de défense de l'organisme contre les bactéries, virus et parasites, ce qui rend le patient plus vulnérable. C’est pourquoi une infection peut se produire.